9 août 2014
9 Août 1914
9 Août 1914
C’est donc comme Commandant de Compagnie que je me mets en route ce matin. Mais, ô destinée amère ! je n’ai pas de cheval ! C’est égal, si mes fonctions doivent se prolonger, je me débrouillerai pour trouver une monture.
Nous cantonnons à Custines. Très bon logement, la popote se fait chez moi ; si cela continue ainsi, nous ne pâtirons pas trop. Je suis de jour, et, ce soir, vais rendre l’appel au Colonel. Celui-ci me dit quelques mots d’encouragement et me demande s’il peut compter sur moi pour la dure mission qui m’est confiée. Naturellement, je l’assure de mon entier dévouement. Mais je sors de là rêveur. Est-ce que je conserverai le commandement de ma compagnie plus longtemps que je le croyais ?
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